Ce soir, j’ai basculé dans un livre d’Histoire.
Les pages ont entraîné le tourbillon des âges
En un cycle sans fin d’ascension et d’orages
Jusqu’à l’antique Rome couverte de gloire.
 

Du fond de mon présent, soudain j’ai cru y voir,
Le reflet déformé d’un étrange mirage,
Celui de mon époque aux multiples visages.
L’empire romain lui faisait comme un miroir.
 

Puissance unifiant les nations guerrières
Dans un désir commun et de pain et de jeux.
Modèle établissant l’art et la manière.
 

Rome et nous, deux époques et les mêmes enjeux :
Economie, Démocratie, rêves déçus.
Je m’y reconnais, mais à la fin, Rome a chu.