Je me souviens enfant, de ces heures solitaires,

Je regardais le vent, en volutes légères,

Envoler doucement, mes rêves éphémères,

Plus réels pourtant, que ma vie ordinaire.

 

Je me souviens des longues heures sans rien à faire,

Que je repeuplais de mes mondes imaginaires,

Et je parcourais en magicienne guerrière

Milles aventures des royaumes légendaires.

 

Je me souviens enfant de ces heures solitaires,

De l’ennui qui se diluait dans la lumière,

Et des fées qui m’emportaient dans leurs univers.

 

Je me souviens mes rêves d’enfant de naguère

Mais j’ai perdu le chemin de l’imaginaire

Mon esprit d’adulte reste cloué à terre…