Chaque jour il creuse des rides sur les visages

Chaque jour il transforme de durs falaises en sable

Entrainant tendrement la Mort dans son sillage

Dame noir au bras de se guerrier implacable

 

C’est pourtant lui qui guérit les plus graves blessures

Qui ramène tous les ans les fées du printemps

Qui fait éclore les fleurs en bouquets de murmurs

Et offre le jour en cadeau à chaque enfant

 

Qui peut être ami de la Mort et de la Vie

Ces deux dames que l’on prétend pourtant ennemies

Qui si ce n’est le maitre de l’éternité

 

Il fait dancer sans fin le monde le seigneur temps

Nul ne peut échapper à sa réalité

Sauf peut-être le rêveur au creux d’un instant…